Lorsqu’on parle de chirurgie buccale (ou plus anciennement « stomatologie »), on fait le plus souvent référence à l’extraction de dents de sagesses. Mais cela concerne également les dents complexes à retirer, comme les dents très cariées, celles à l’état de racine, ou encore les dents incluses ou enclavées.
Au Palais du Sourire, vous trouverez les chirurgiens-dentistes en mesure de réaliser ces interventions quelles qu’en soit la complexité. C’est le cas notamment des extractions dentaires complexes comme l’extraction des dents de sagesses.
Les praticiens du Palais du Sourire ont une démarche conservatrice. C’est-à-dire qu’ils choisiront toujours en premier recours de conserver une dent en tentant de la soigner. L’extraction ne sera proposée que si elle est la meilleure solution pour vous. Toutes les explications pour comprendre l’indication de cette et les risques vous seront donnés au cours de la consultation pour extraction dentaire. Vous pouvez réserver ce motif de consultation par téléphone en joignant notre secrétariat, ou directement en ligne sur Doctolib.
Une extraction dentaire peut s’appeler également avulsion dentaire.
Notre équipe de chirurgiens-dentistes experts mettra tout en œuvre pour vous mettre en confiance et vous rassurer avant, pendant et après le traitement. Votre confort nous est essentiel !
Une dentition normale est constituée de 28 dents : 8 incisives, 4 canines, 4 prémolaires et 8 molaires. Entre 16 et 25 ans, une autre rangée de molaire – appelées troisièmes molaires – peut faire son apparition : les “dents de sagesse”. Tout le monde ne les voit pas pousser. Chez certains sujets, une seule, deux, trois ou les 4 se forment, parfois aucune, et parfois plus (germes surnuméraires).
Ces dents peuvent pousser totalement normalement, ou présenter des anomalies d’éruption ou de position, pouvant provoquer des dégâts sur les autres dents (résorption ou caries), les faire bouger, ou provoquer des infections (péricoronarite ou accident d’évolution des dents de sagesse). Les causes ? Par manque de place, parce que la dent ou les dents poussent de travers ou partiellement (d’où une inflammation et des douleurs). De par leur position, elles sont aussi difficiles d’accès et présentent donc naturellement un risque de caries important. Dans ses situations, l’extraction de ces dents de sagesse peut être indiquée.
Il n’y pas de meilleur moment pour extraire des dents de sagesse, mais on préfèrera souvent une extraction à titre préventif.
Le diagnostic du dentiste est indispensable pour décider si oui ou non il faut extraire la/les dents de sagesse.
Disponibilité, engagement, bienveillance et innovation, notre équipe de passionnés se veut humaine avant tout et à votre service. Des praticiens dentaires spécialistes au personnel administratif, nous sommes entièrement dédiés à votre bien-être bucco-dentaire.
Ecoute, petites attentions, musique, nous ferons tout pour optimiser votre confort et votre détente lors de vos soins dentaires, qu’ils soient légers ou complexes.
Une radiographie panoramique de vos dents est indispensable. Elle permet de déterminer avec précision le placement et la formation des dents, mais également de la mâchoire. Cette procédure est rapide et indolore et peut être faite au moment de cette première consultation avec le chirurgien-dentiste.
Il pourra ensuite vous expliquer les bénéfices, les risques et le déroulement de cette intervention en fonction de votre cas. Une prescription préopératoire de médicaments vous sera remise pour soulager les douleurs éventuellement déjà présentes, et une ordonnance postopératoire sera prescrite pour rendre les suites de l’intervention non douloureuses.
L’intervention réalisée à la clinique dentaire se fait sous anesthésie locale. Grâce à elle, les gencives et les dents sont totalement insensibilisées et vous ne ressentez aucune douleur durant la procédure. On peut reprendre le travail le jour-même.
Elle n’est pas indiquée pour les extractions de dents de sagesse car l’anesthésie locale suffit et ne justifie pas les nombreux risques vitaux liés à l’anesthésie générale, bien que certains y ont recours.
Contrairement à ce qu’on peut parfois imaginer, l’extraction a lieu de manière très douce, et elle est totalement indolore.
Après l’anesthésie, le dentiste s’assure que le patient ne sent plus rien. Les dents ont toujours une petite mobilité naturelle. Le dentiste va alors mobiliser progressivement la dent et ensuite l’élever pour qu’elle sorte facilement de son alvéole osseuse, sans forcer.
Dans les cas où les dents sont à l’intérieur, ou semi-incluses, très abimées, ou difficile à enlever, le chirurgien peut nécessiter de découper la dent et la retirer en plusieurs morceaux. Il peut aussi, en fonction de la position de la dent, avoir recours à un lambeau de la gencive, c’est à dire effectuer une incision au niveau de la gencive, et la décoller pour avoir un meilleur accès à la dent. Il peut parfois nécessiter une alvéolectomie, c’est à dire éliminer un peu d’os qui entoure la dent et l’empêche de pouvoir sortir, avant de pouvoir extraire la dent.
Pendant toute la durée de l’intervention, la bouche et la cavité de la dent (alvéole) sont maintenues propres et seront parfaitement nettoyée à la fin. Avant d’être refermée, l’alvéole est aseptisée pour éviter tout risque d’infection.
La procédure se termine parfois par une suture avec des fils résorbables qui partent tout seul à la fin de la cicatrisation. Dans certains cas, on peut utiliser aussi des fils non résorbables qu’il conviendra de faire retirer dans les jours suivants.
Qu’il s’agisse d’une extraction simple ou plus complexe, cette intervention reste un acte technique compliqué avec un protocole rigoureux et comportant des risques. Ces risques sont maîtrisés par le chirurgien-dentiste qui réalise ce type d’intervention, de par ses connaissances, son expérience et son expertise en anatomie et en chirurgie buccale.
Les deux jours qui suivent l’extraction des dents de sagesse demandent une attention particulière.
Un gonflement et des hématomes sont quasi systématiques ainsi que de la douleur au niveau des zones traitées. Des médicaments antidouleurs forts sont prescrit pour ne pas qu’il y ait de douleurs post-opératoires. Parfois, il peut persister de petits saignements qui ne sont pas inquiétants : on appliquer une compresse stérile, que l’on mord doucement.
On est un peu limité pour ouvrir la bouche : il est donc recommandé de privilégier une alimentation fluide, molle ou semi-liquide, et d’éviter les aliments granuleux.
L’application de poches de glace réduit l’œdème (gonflements).
Les douleurs sont plus importantes au cours des 3 premiers jours et diminuent les jours suivants, pouvant persister jusqu’à 15 jours dans certains cas.
Le trou de la dent (alvéole) va se remplir de sang rouge qui va naturellement foncer et se solidifier pour former un caillot qu’on doit préserver pour permettre la cicatrisation. Puis la surface deviendra blanche (fibrine) qu’il ne faut pas enlever, avant de se transformer en gencive rose.
La gencive se reforme totalement en 2 mois et l’os en 4 à 6 mois (parfois plus).
Une hygiène buccale irréprochable est indispensable à une bonne cicatrisation. Il faut continuer à brosser ses dents convenablement, et veiller à ne pas fumer et à ne pas cracher.
Un bain de bouche est prescrit pour une semaine, devant être commencé 48 heures après l’intervention.
Ensuite, suivez simplement les instructions fournies par votre chirurgien-dentiste.
